Histoire des centres communautaires : années 90-2014

1991: asbl Centre Communautaire (Gemeenschapscentrum)

La collaboration entre les asbl Conseil Socio-culturel et Trefcentrum est difficile. La base demande d’intervenir. En 1991, le gouvernement impose aux asbl de fusionner pour ne former qu’une asbl Centre communautaire.

L’APSKW devient donc l’organisation faîtière des 22 centres communautaires, sous le nouvel intitulé Ville et Culture (Stad en Cultuur). S’ensuit un large débat sur les missions et les domaines d’activité des centres communautaires.

1999: Service Centre Communautaire

En 1999, la VGC fonde un service Centre communautaire. Celui-ci fait partie de la direction Culture et est responsable :

  • du support administratif et technique des centres
  • de l’accompagnement fonctionnel du personnel
  • de l’encadrement pour l’ensemble de Bruxelles
  • du développement du programme

La structure faîtière Ville et Culture devient un point d’appui des bénévoles des centres.

    Début 2000: lancement de la politique culturelle locale

    En 2001, un décret flamand stimulant une politique culturelle locale de qualité et intégrale voit le jour. Les cartes de Bruxelles sont rebattues.

    Les Conseils Socio-culturels et ensuite les centres communautaires étaient responsables de la culture néerlandophone depuis leur apparition. Ils assumaient ce rôle à la place ou aux côtés de la commune. Le nouveau décret donne désormais aux communes bruxelloises un rôle principal dans le cadre d’une nouvelle approche : une politique culturelle locale. On leur octroie un coordinateur de la politique culturelle ainsi que des moyens de fonctionnement supplémentaires.

    La condition ? Rédiger un seul Plan de Politique Culturelle de concert avec le centre communautaire et, le cas échéant, la bibliothèque néerlandophone (encore à créer dans de nombreuses communes).

    La VGC encourage les centres communautaires à s’engager au maximum dans ce nouveau programme. Envie de connaître les résultats ? Découvrez la réflexion sur ces 15 ans de politique culturelle locale (2002-2017).

    En avril 2003, un nouveau Règlement VGC voit le jour concernant l’agrément des Conseils communautaires (une vaste plate-forme de concertation locale) et les asbl Centre communautaire :

    • Le Conseil communautaire peut prodiguer des conseils au service culturel communal.
    • La gestion et l’administration des centres communautaires sont désormais assurées par les utilisateurs.
    • Chaque asbl Centre communautaire signe une convention avec la VGC.

    2005: enquête publique et audit

    En 2005, les centres communautaires font l’objet d’une enquête publique et d’un audit.  Une objectivation importante du fonctionnement.

    Quelques conclusions :

    • Il y a un déplacement évident du soutien de la communauté néerlandophone à des activités de quartier plus générales. L’échelle locale prend le pas sur le côté néerlandophone. Les centres doivent miser encore davantage sur des activités axées sur les environs. En d’autres termes : partir des besoins, souhaits et possibilités des environs, sur la base d’une analyse de ceux-ci.
    • La structure organisationnelle a besoin de changement. Conformément aux normes de qualité administrative plus modernes, aux attentes des nouveaux publics et aux nouveaux besoins et fonctions du centre communautaire. Cela permet de centraliser davantage les processus commerciaux afin que les centres puissent se concentrer davantage sur le contenu à l’échelle locale.


    Les centres voient leur fonction renforcée en tant que moteur urbain d’une politique locale. Une place plus importante est accordée aux bénévoles. Et les centres sont mieux structurés et davantage professionnalisés. Leurs activités se concentrent sur l’offre culturelle ainsi que sur le développement communautaire :

    • communication, accueil et prestation de services
    • participation, animation et distribution culturelles
    • éducation et formation permanente

    Le personnel du service Centre communautaire se voit attribuer un rôle de direction et de coordination dans ces domaines, en collaboration avec les collaborateurs des centres. Les 22 centres ont tous la même mission et la même vision, mais dans la pratique, ils sont très différents. Ils se concentrent donc sur les besoins, les souhaits et les possibilités de leur environnement.

    2006-2014 : ancrage dans la politique culturelle locale

    2006-2014: verankering in Lokaal Cultuurbeleid

    Le tout premier plan politique du Centre culturel de Bruxelles (2003-2005) est suivi des plans pour 2006-2010 et 2011-2015. Les centres communautaires collaborent de plus en plus avec les bibliothèques communales néerlandophones et les services communaux pour la culture néerlandophone. Ils créent et mettent en œuvre les plans de politique culturelle locaux, dans la plupart des communes sous la supervision d’un coordinateur de la politique culturelle.

    En octobre 2012, un nouveau Règlement VGC sur les centres communautaires à Bruxelles voit le jour. Celui-ci réunit les réflexions, idées et réformes depuis le règlement précédent de 2003. Les centres sont reconfirmés dans leur rôle en tant qu’organisations socio-culturelles, où la collaboration et le développement communautaire occupent une place importante.
    L’objectif général du « développement communautaire » est au centre de trois domaines d’activité :

    • communication, accueil et prestation de services
    • participation, animation et distribution culturelles
    • éducation et formation permanente
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